Par AMD
La perte d’un être cher est une épreuve douloureuse pour les femmes. Des mères se sentent coupables du décès de leur enfant, des épouses de leur conjoint. Une culpabilité difficile à supporter surtout dans le cas des accidents domestiques.
Le récent exemple de cette jeune maman, qui pensant avoir sécurisé son nourrisson sur le lit, l’a retrouvé noyé dans les eaux de pluie ayant envahi sa chambre. Que dire de cette autre, qui partie acheter du pain pour le dîner, a trouvé sa fillette de deux ans inconsciente, brulée au premier degré. La marmite de soupe chaude s’est renversée sur elle, dans un pays où les soins pédiatriques pour grands brûlés font défaut. Sans oublier, cette épouse dévouée, qui voulant réchauffer la chambre à coucher avec de l’encens, s’est retrouvée, le lendemain avec un mari asphyxié.
En période estivale, les noyades d’enfants font partie du lot quotidien.
La liste des accidents domestiques est longue et meurtrière. La sensibilisation défaillante. Ces drames laissent les mères et les épouses dans un désarroi total. Triste sort pour celles qui doivent se départir d’un sentiment de négligence, d’impuissance, voire de culpabilité les empêchant de faire le deuil.