La criminalité conquiert de nouveaux espaces. Avec les technologies, elle se déploie de façon virtuelle sous toutes ses formes. Au Sénégal, le cyberharcèlement est devenu une réalité. Il éclabousse des familles, rompt les liens sociaux et professionnels. Une équipe dirigée par le commissaire Aly Kandé lutte en permanence pour protéger les citoyens.
Par AMD
Le profil des victimes est varié, selon le Commissaire Kandé. Des plaignantes, gênées par les actes posés, n’arrivent pas à dire ce qui s’est réellement passé. Un constat : Des femmes prêtent leurs téléphones à une proche avec des images intimes dans leurs galeries. Souvent, la personne de confiance les partage sur les réseaux sociaux.
Aussi, d’une part, beaucoup de fuites proviennent des réparateurs de téléphones qui diffusent des vidéos privées de leurs clientes, sans leur accord. D’autre part, c’est un petit ami, avec une caméra cachée ou un smartphone, qui filme sa copine à son insu.
Dans certaines situations, ce sont les filles ou les femmes qui partagent des images et des vidéos intimes avec des hommes. Mais, une fois la relation rompue ou en voie de l’être, elles sont victimes de chantage. L’inverse se produit, également, avec des hommes victimes de harcèlement.
Le seul moyen de se protéger du cyberharcèlement est d’éviter de plaquer ses images personnelles dans la mémoire numérique de ces plateformes. Ces images collent et ne décolleront à jamais, une fois les frontières intimes franchies. Intimité rime avec confidentialité !