Les femmes courent cinq fois plus de risques de mourir d’une maladie cardiovasculaire que du cancer du sein par exemple.
Par MF
Les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de décès dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et, les femmes courent cinq fois plus de risques de mourir d’un infarctus, d’une insuffisance cardiaque ou encore d’un accident vasculaire cérébral (AVC) que du cancer du sein. Au Sénégal, 1 adulte sur 3 est hypertendu, selon les données de la Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar).
Plusieurs facteurs liés au diabète, à la pilule contraceptive, à la grossesse et à la ménopause, entre autres, sont à l’origine de ces maladies du cœur. Elles touchent des femmes de tous les âges, mais sont peu connues du fait d’un manque de données genrées. Les méthodes de diagnostic sont élaborées à partir de références masculines, ce qui a une incidence sur la santé des femmes. Certaines peuvent présenter des symptômes différents de ceux des hommes comme une sensation de chaleur, de pression, de lourdeur dans la poitrine, de l’essoufflement, des étourdissements et des douleurs au ventre. Se pose un problème de leur prise en charge pour un diagnostic précoce et un traitement adapté d’où l’importance de recherches et d’études cliniques ciblées.
En attendant, la prévention et la sensibilisation auprès des femmes qui sont au cœur des foyers pour l’adoption d’un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activités physiques, contrôle de la tension artérielle ou encore du cholestérol.