Par MF
Subir des discriminations, en raison de sa condition de femme enceinte, est courant dans les milieux professionnels. La non-disponibilité temporaire des femmes causée par la grossesse est un bon prétexte pour les priver d’un emploi, d’une promotion ou les congédier.
Combien de femmes ont subi une fin de contrat brutale ou n’ont pas été embauchées en raison de leur état de grossesse ? Combien ont perdu leur poste ou n’ont pas retrouvé de travail au retour d’un congé de maternité ? Combien sont ainsi discriminées, chaque année, sans aucune protection ?
Côté statistique, c’est le néant ! Invisibilité absolue d’un enjeu de société crucial !
En donnant naissance à des enfants pour le bénéfice de toute la société, les femmes sont lésées et portent seules le fardeau économique et social de leur grossesse.
Victimes de préjugés, leurs besoins sont peu pris en compte : aménagement des conditions de travail, souplesse des horaires ou encore le temps de récupérer de leur grossesse. Les plus chanceuses, c’est-à-dire, celles dont les employeurs s’acquittent de leurs cotisations sociales, peuvent bénéficier d’un congé de maternité ; un mois avant l’accouchement et deux mois après l’accouchement. C’est tout !
Pourtant, la paternité n’est point affectée. Pourquoi ces deux poids, deux mesures ?
Tout simplement, une discrimination de plus contre les femmes !