Par FL
L’actualité a été marquée par des révélations des moins surprenantes sur un groupe Facebook dénommé «Hommes choc». Si l’idée était de choquer, il faut dire qu’ils ont réussi un coup de maître. Des publications du groupe ont fuité et indigné plus d’un… Ou plutôt plus d’une. Les féministes ont été les premières à se dresser contre les membres de cette communauté.
Sur les posts, on peut lire des propos aussi injurieux et dévalorisants tenus à l’encontre de femmes en situation de handicap ou encore des albinos. Des mots dont la pudeur nous refuse de répéter ici. Mais en dehors de ce manque de respect notoire à l’égard et des femmes en général et de celles en situation d’handicap en particulier, cela nous interpelle tous sur le respect qu’on doit aux femmes dans cette société.
Les mots blessent et font plus mal que les coups. Il serait peut-être temps que certains hommes revoient leurs comportements à l’égard des femmes. On en parle que trop peu, mais la violence verbale est un mal qui gangrène notre société. En psychologie sociale, un abus verbal ou violence verbale est un acte de langage dont l’intention est de blesser ou de mettre en colère une autre personne. Cette forme de comportement abusif implique l’utilisation du langage oral ou écrit.
Dans nos rues et ruelles, cela se matérialise par des expressions du genre « xale bi da nga mole », « bakh nga dé ». Ces propos sont tenus le plus souvent par des hommes assis à chaque coin de rue, devant le thé et qui n’attendent que la première venue passe pour jouer leur numéro. Ces termes sont irrévérencieux pour parler d’une femme comme d’un bout de viande. Et le respect à l’égard de la gent féminine dans tout cela ? Il serait peut-être temps de penser avec leurs cerveaux et non avec leur troisième jambe.
Le groupe « homme choc » n’est juste un groupe où ces mâles laissent entrevoir le côté le plus hideux. Et le plus choquant reste sans doute le nombre de personnalités dans ce groupe. En même temps, un homme reste un homme. Mais un homme, un vrai est celui qui respecte les femmes, toutes les femmes !