Par MF
Depuis quelques années, la profession de journaliste se féminise. Les femmes journalistes se retrouvent dans les différentes rédactions et dans les desks. Un des bastions les plus masculins de la presse leur est également ouvert : le landerneau sportif, même si elles ne jouent pas le rôle de titulaire.
Pour le football et la lutte traditionnelle, les deux sports les plus populaires, elles ont pendant longtemps été mises à l’écart des commentaires des grands événements, des vestiaires des joueurs ou de l’accès à l’arène des lutteurs et n’avaient pas le droit de les approcher, d’aller les interviewer, pour des raisons superstitieuses. D’aucuns considéraient que approcher les lutteurs pourrait empêcher aux femmes de trouver un mari ou de procréer du fait de la nocivité de leur «thioumikaye (arsenal mystique)». Pour d’autres, les femmes feraient avorter les prières ou briser les sortilèges. Pourtant, l’équipe de football, après de nombreuses participations, n’a eu son premier sacre de champion d’Afrique (Coupe d’Afrique des Nations – CAN) qu’en 2022.
Dans les rédactions, certaines rubriques sont principalement réservées aux hommes et la présence féminine y est encore symbolique. En effet, de la politique à l’économie en passant par le sport ou encore la religion, elles y occupent la portion congrue et sont assignées dans des rubriques dites « féminines » : Société, Santé ou Culture.
La féminisation de la profession est, certes, un progrès, mais elle ne doit pas occulter une ouverture a minima qui relègue les femmes au traitement de comptes rendus ou des informations de seconde zone. Cette féminisation par le bas les confine aux postes les moins valorisés et les moins valorisants et à la couverture de sujets peu visibles.
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